L'ange pamphlétaire
Assis dans la pénombre on ne peut voir ses larmes
Pourtant il se demande, pourquoi prendre les armes
Pour défendre un pays et mourir en héros ?
Alors qu’on l’oubliera certainement bientôt.
Lui qui avait pour arme seulement ses pensées
Lui qui ne cachait pas l’odieuse vérité
Mais les grands du pays n’ont pas autorisé
Pression sur le journal, ces mots furent censurés
Ce jour-là, il comprit l’affrontement à faire
Contre une démocratie aux allures de chimère.
Malheureusement il était bien trop petit
Pour porter à lui seul les idées du pays
Ce matin là il fut violemment arrêté
Juste parce qu’il a eu le malheur de penser
Assis dans la pénombre, il craint le jugement
Qui le condamnera aucun étonnement
A une mort certaine, il quittera la terre
Pour devenir un ange, un ange pamphlétaire.
Angelina - le 14 février 2007
Ce poème est dédié à tous ceux qui ont osé dire tout haut ce qu'un pays pensait tout bas et qui ne sont malheureusement plus là pour en parler.